En tant qu’expert indépendant et impartial, le réviseur d’entreprises est investi d’une mission sociétale depuis plus de soixante ans : attester les états financiers d’entités en tant que commissaire et renforcer la confiance des parties prenantes quant à la qualité des informations financières.

Outre le contrôle des comptes annuels, le législateur a confié plusieurs autres missions légales au réviseur d’entreprises. Le Code des sociétés stipule de nombreuses opérations requérant l’établissement d’un rapport par le commissaire ou, en l’absence de ce dernier, par un réviseur d’entreprises ou par un expert-comptable externe désigné par l’organe de gestion. Un réviseur d’entreprises peut en outre accomplir des « missions contractuelles ».

Le respect des règles d’indépendance et d’objectivité inhérentes à la déontologie révisorale joue un rôle crucial dans l’exécution des missions légales. Ces règles sont pour ainsi dire devenues l’ADN du réviseur d’entreprises au fil des dernières décennies.

Le réviseur d’entreprises est un observateur unique de la vie économique en raison de ses connaissances spécifiques de la réalité microéconomique et de son indépendance vis-à-vis des intérêts personnels des acteurs concernés. Il est bien placé pour formuler des conseils de portée générale apportant une véritable valeur ajoutée aux diverses parties prenantes, comme en témoignent les contacts réguliers qu’entretiennent les juges des tribunaux de commerce avec le réviseur d’entreprises.

Les missions judiciaires et extrajudiciaires compatibles avec la profession de réviseur d’entreprises sont très diverses et couvrent notamment les fonctions suivantes :

  • expert judiciaire ;
  • liquidateur ;
  • administrateur provisoire ;
  • mandataire judiciaire ;
  • médiateur d’entreprise ;
  • curateur adjoint ;
  • juge social ;
  • juge consulaire ;
  • arbitre et tiers décideur obligatoire ;
  • médiateur ; et
  • commissaire spécial.