9 novembre 2010

La remise de l’Award for Best Belgian Sustainability Report 2010 organisé par l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE), en partenariat avec Business & Society Belgium, KAURI et l’Université Catholique de Louvain, a eu lieu ce 9 novembre à Bruxelles. Ce fut l’occasion de mettre en lumière les responsabilités de chacun dans le développement durable, et l’importance d’une certification indépendante des informations diffusées à ce sujet.

C&A et Toyota Motor Europe, les gagnants 2010

Depuis de nombreuses années, l’Institut des Réviseurs d’Entreprises promeut le reporting de développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). A cette fin, l’Institut a organisé, pour la douzième fois, l’Award for Best Belgian Sustainability Report, qui récompense l’entreprise ou l’organisation ayant rédigé le meilleur rapport de développement durable.

Un jury composé de représentants du monde académique et économique et de réviseurs d’entreprises a examiné les rapports de développement durable de 44 entreprises actives en Belgique, et cela sur la base de quinze critères d’appréciation inspirés du Global Reporting Initiative (GRI).

C&A et Toyota Motor Europe ont été récompensés, ex aequo.

Le rapport de la société C&A illustre de manière pertinente et concrète le lien entre les questions éthiques et le développement durable d’une part, et les activités opérationnelles de l’entreprise, d’autre part.

Quant au rapport de Toyota Motor Europe, il indique clairement les défis et les buts à atteindre, en les intégrant dans la vision de l’entreprise.

Les lauréats seront présentés à l’European Sustainability Reporting Association (ESRA) dont l’objectif est de promouvoir les meilleurs pratiques en matière de reporting de développement durable en Europe.

Entreprises marchandes et non-marchandes, autorités, réviseurs d’entreprises : tous acteurs de développement durable

A l’occasion de la remise du prix, une rencontre réunissant plus de deux cent personnes a été organisée sur le thème « Entreprises, secteur non marchand, autorités, réviseurs d’entreprises : tous acteurs de développement durable». Différents ateliers axés sur ces quatre groupes cibles ont été proposés aux participants afin d’appréhender les défis propres à chacun d’eux et à échanger les meilleures pratiques.

Le Centre d’information du révisorat d’entreprise (ICCI), fondation constituée par l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE), a quant à lui, sorti de presse un ouvrage intitulé : « Le réviseur d’entreprises et l’information non financière », présentant le rôle du réviseur d’entreprises en matière de responsabilité sociétale des entreprises.

Depuis quelques années, les entités publient de plus en plus d’informations non financières, qui fournissent des explications complémentaires à l’information financière ou traitent de sujets comme le développement durable, la responsabilité sociétale, le contrôle interne, la corporate governance.

A l’instar des informations financières, la certification par un réviseur d’entreprises en tant qu’expert impartial et indépendant renforce la qualité et la crédibilité des informations non-financières. La vérification par un tiers indépendant constitue du reste un élément-clé des lignes de conduite du GRI, l’autorité internationale de référence en matière de reporting de développement durable.

L’IRE entend dès lors inciter les entreprises et entités marchandes et non-marchandes non seulement à développer leurs informations non-financières, tels que les rapports de développement durable, mais aussi doter les réviseurs d’entreprises des outils leur permettant de les certifier.

Gerelateerd