30 mai 2024

*Texte rédigé par ChatGPT sur la base des deux résumés effectués par Copilot Pro des deux présentations sur l’IA projetés lors de la séance académique de l’Assemblée générale de l’IRE du 26 avril 2024 :

  • Aurélie Couvreur, Dites « bonjour » à l’IA, votre nouveau collègue !, 38 p.
  • Eddy Cardinaels & Judith Künneke, Auditing at warp speed: Is the profession ready for a future with AI?, 29 p.

L'intelligence artificielle (IA) est en train de transformer radicalement le monde du travail, avec plus de 60 % des tâches qui seront bientôt exécutées par des systèmes d'IA. Cette révolution est portée par l’IA générative, une technologie disruptive qui utilise des algorithmes et des modèles d'apprentissage pour analyser des motifs dans les données et créer de nouveaux contenus. L'IA générative progresse à une vitesse sans précédent, offrant des gains de productivité inégalés et une nouvelle perspective sur l'innovation.

Les gains de productivité générés par l'IA sont sans précédent. Elle permet de réaliser des tâches plus rapidement, de manière plus complète et à moindre coût. Cependant, cette transformation s'accompagne de défis importants, notamment en ce qui concerne l'impact sur l'emploi. Les métiers basés sur la connaissance et les rôles impliquant une grande partie de travail devant un ordinateur seront particulièrement affectés. Pour s'adapter à ce nouvel environnement, il est essentiel de développer des compétences humaines telles que l'intelligence émotionnelle, la prise de décision, l'empathie, la négociation, la flexibilité, l'agilité, la résolution de problèmes complexes, la pensée critique, la créativité, la gestion d'équipe et la collaboration.

Dans le domaine de l'audit, l'IA offre des possibilités considérables pour rationaliser les processus. Elle peut automatiser les tâches répétitives, extraire des informations à partir de données non structurées et analyser de grands ensembles de données pour identifier des motifs. Cependant, l'IA ne doit pas remplacer le rôle des auditeurs humains mais plutôt le compléter. La supervision humaine reste un élément fondamental de l'audit afin d’éviter une  dépendance excessive à l’égard des systèmes d'IA et d'assurer une qualité et une fiabilité optimales des audits.

Les investissements dans l'IA dépendent des besoins spécifiques et du degré d'implication humaine nécessaire. La question n'est peut-être pas de savoir si l'on doit investir dans l'IA, mais plutôt quand le faire. En effet, les cabinets d'audit doivent également prendre en compte les considérations éthiques liées à l'utilisation de l'IA. Il est crucial d'aborder les responsabilités découlant des erreurs potentielles des systèmes d'IA et de garantir la confidentialité des données, ainsi que le respect de l'honnêteté, de l'obligation de rendre compte et de la transparence.

Pour utiliser efficacement l'IA, il est essentiel d'apprendre à interagir avec ces systèmes et d'adapter leur utilisation aux besoins spécifiques de chaque client. Malgré une certaine aversion pour les algorithmes, cette réticence est moins prononcée lorsque les estimations des clients se basent sur des preuves subjectives. Ainsi, la collaboration entre l'humain et l'IA peut enrichir le processus d'audit, à condition de maintenir un équilibre entre l'automatisation et la supervision humaine.

En conclusion, l'IA transforme profondément les processus d'audit et le monde du travail en général. Si elle offre des avantages considérables en termes de productivité et d'efficacité, elle nécessite également une adaptation des compétences humaines et une gestion éthique rigoureuse pour maximiser ses bénéfices tout en minimisant ses risques.


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